Signe de l’efficacité de la prière, retournons en 1871 ; c’est la guerre, la marche des armées prussiennes vers la Bretagne. Le 17 janvier à 5h00 du soir, un groupe de dames sollicite de l’évêque l’approbation d’un vœu « afin d’obtenir l’intervention de Notre-Dame d’Espérance contre les fléaux qui nous menacent ».
A cet instant, à Pontmain, des enfants sont saisis par l’apparition d’une belle Dame « avec une robe bleue toute couverte d’étoiles ».
On connaît le message qui s’écrivit dans le ciel « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, Mon Fils se laisse toucher ».
Alors sur invitation du curé M. Guérin les petits se mirent à chanter le cantique de Saint-Brieuc si populaire à Pontmain, Mère de l’Espérance dont le nom est si doux.
La Dame en fut touchée, ses mains alors baissées s’élevèrent à la hauteur de ses épaules comme pour accompagner ce chant qui manifestement lui plaisait.
Le 18 janvier les Prussiens se retiraient, épargnant la Bretagne.
En 1947, à l’Ile Bouchard, la Vierge demandait aussi à des enfants de prier pour la France, et le lendemain la Paix sociale revenait. En ce début d’année, mois des vœux et d’espérance, n’est-il pas opportun de prier la Vierge qui a rendu visite si souvent dans notre pays ?