Les recherches de ce dernier portent sur les différents synodes depuis 50 ans. Il suit et analyse les différentes étapes de notre synode diocésain. Le but d’un synode c’est de nous déplacer, de franchir ensemble le seuil de la maison, de nous convertir. Il nous a rappelé le texte source (Actes 15) qui définit le processus d’un synode.
- 15,6 : Les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner cette affaire …
- 15,25 : Nous avons décidé à l’unanimité de choisir des hommes que nous enverrions chez vous avec nos frères Barnabé et Paul …..
- 15,25 : l’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé ….
Le but d’un synode c’est la participation active du plus grand nombre de fidèles. Dans les textes du Concile Vatican cette participation est mentionnée de diverses manières : la participation des fidèles à la liturgie, à la communion offerte par Dieu, à la vie et la mission de l’Église, à la vie sociale et politique. Lors d’un synode le Peuple de Dieu est mis en avant.
Le diocèse est une portion de l’Église Catholique Universelle confiée à l’évêque. Les synodes diocésains ont évolué dans l’histoire. La participation des laïcs a été progressive et l’apprentissage synodal parfois difficile au niveau national, diocésain et local.
Trois bouleversements dans le droit canonique en 1983 ont permis de définir une pratique bien établie :
- Suppression de l’obligation de convocation selon les circonstances
- Participation des laïcs comme membres à part entière d’une assemblée synodale
- Invitation d’observateurs
Depuis 1965 plus de 900 synodes diocésains se sont déroulés à travers le monde et quelques milliers de para synodes dont Saint-Brieuc (1995-97 pour l’aménagement pastoral, 2001 sur l’Eucharistie).
Dans un synode il y a des réussites et des déceptions. Cela appelle du renouveau et une conversion missionnaire de chacun. Il faudra « laisser tomber des actions » pour de nouvelles. Toutes les propositions ne peuvent être prises en compte.
Le défi du synode c’est la réception c’est à dire l’événement lui-même : une expérience de Foi difficile à communiquer. Les décrets et les actes qui seront pris doivent être simples et compris de tous et ce qui se vit la première année est crucial.
Conseil de l’évêque de Trêves (2017) pour l’après synode : « il faut se le permettre , nous devrions rêver, prendre congé, découvrir du neuf, parler de Jésus et de son message plus franchement qu’avant, être serein et devenir encore plus serein. »