Missionnaire, moi ! et pourquoi pas vous ?
« Allez et invitez tout le monde à la noce » (cf. Mt 22, 9), tel est le thème de la Semaine Missionnaire Mondiale (SMM) de cette année, qui se déroulera du 13 au 20 octobre 2024. Cette invitation, des milliers de chrétiens l’ont reçue à travers les âges, cherchant à y répondre au mieux. Parmi eux, les apôtres, tel saint Paul, qui, au prix de multiples sacrifices, annonça la Bonne Nouvelle jusqu’aux confins de son époque.
Des siècles plus tard, hommes et femmes, missionnaires infatigables, parcoururent des terres encore inconnues de l’Évangile pour y semer la Parole de Dieu. Aujourd’hui, nous en récoltons les fruits : des missionnaires, tels que ma modeste personne, suivent désormais un chemin inverse, portant la Bonne Nouvelle dans les terres d’ancienne chrétienté, devenues à leur tour des lieux de « nouvelle évangélisation ».
Cependant, ne nous méprenons pas : la mission n’est pas l’apanage des évêques, des prêtres, encore moins des religieuses. Elle est la responsabilité de tous les baptisés, inscrite au plus profond de notre être depuis le jour de notre baptême. Cette année, le pape nous exhorte ainsi : « Nous tous, baptisés, disposons-nous à partir de nouveau, chacun selon sa condition de vie, pour lancer un nouveau mouvement missionnaire, comme à l’aube du christianisme !»
C’est dans cet esprit que, durant cette semaine, nous sommes tous invités à prier pour la mission universelle de l’Église et à participer aux activités organisées à cet effet, notamment le 19 octobre, au Sanctuaire marial Notre-Dame de Toute-Aide à Querrien.
Plus concrètement, comment pouvons-nous être missionnaires aujourd’hui ?
Être missionnaire, c’est avant tout prendre conscience de notre double identité d’« invité-inviteur ». En tant qu’invités aux noces du Seigneur, appelés à partager Sa joie, nous sommes également envoyés aux croisées des chemins, vers les périphéries de la vie, pour inviter chacun à se joindre à ce grand festin de l’amour de Dieu.
Être missionnaire, c’est aussi s’engager au sein de sa communauté paroissiale, en offrant son temps, son énergie, son expérience. C’est transmettre aux plus jeunes la foi, notamment à travers l’enseignement de la catéchèse, et, à ce sujet, notre communauté a grandement besoin de catéchistes !
Être missionnaire, c’est encore « fleurir là où je suis semé », en témoignant par ma vie au sein de ma paroisse, de ma famille, de mon lieu de travail, etc.
Que ce mois d’octobre soit pour chacun une occasion de redécouvrir la beauté et la richesse de notre vocation missionnaire.
Ensemble, osons aller à la rencontre de l’autre et témoignons de l’amour du Christ.
Jacques Adi
