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Saints de toujours, saints d’aujourd’hui, saints de chez nous

La fête de la toussaint, – de tous les saints – nous redit l’unité du projet de Dieu, qui met en communion le monde des vivants et le monde des défunts. Elle nous rappelle aussi que l’appel à la sainteté n’est pas réservé à quelques-uns mais qu’il découle de notre baptême. Comme aimait à le dire le pape François, en entendant les Béatitudes le jour de la Toussaint nous sont donnés la carte d’identité du chrétien et le chemin de la sainteté (Angelus du 1er novembre 2024).

Pour nous aider et nous stimuler sur ce chemin, l’Église nous propose régulièrement de nouveaux saints. Ce ne sont jamais des héros, mais au contraire des personnes qui très concrètement, parfois très simplement, ont pris leur baptême au sérieux et manifesté que leur vie était pétrie de charité.

Saints d’aujourd’hui

Récemment, le pape Léon a canonisé au cours de la même célébration deux Italiens qui sont morts très jeunes, emportés par la maladie, Pier Giorgio Frassati (1901-1925) et Carlo Acutis (1991-2006). Pour notre monde contemporain, ils sont des figures de charité.

Pier Giorgio Frassati faisait le bien et la charité dans les quartiers les plus pauvres de Turin, à l’insu de sa famille qui ne découvrit véritablement l’étendue de son action que le jour de ses funérailles par l’afflux de nombreuses personnes pauvres qui avaient bénéficié de son aide.

Carlo Acutis est aussi un jeune de son temps, de notre temps. Outre son amour de l’eucharistie, il nous inscrit dans notre époque par son attention à annoncer l’Évangile par les moyens de communication modernes.

Le pape Léon , dans son homélie pour leur canonisation, nous dit que tous les deux « sont une invitation adressée à nous tous, surtout aux jeunes, à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’œuvre » (7 septembre 2025).

Saints de chez nous

Mais il n’y a pas besoin d’aller jusqu’en Italie pour découvrir des figures de sainteté. Il y en a chez nous !

L’année dernière, notre évêque Mgr Moutel, a officiellement ouvert les enquêtes de béatification et de canonisation de Claude et Marguerite de La Garaye, connus comme les époux charitables. Après leur conversion, ils ont consacré leur vie au service des plus pauvres dans leur château de la région de Dinan. Cela se passait dans la première moitié du XVIIIè siècle. Un jour, sans doute, ils seront canonisés.

Quant à Eugène Lemoine, il fait partie d’un groupe de cinquante religieux, séminaristes et fidèles laïcs morts en 1944 et 1945 en haine de la foi et qui seront béatifiés le 13 décembre prochain en la cathédrale Notre-Dame de Paris. C’est un briochin, ancien élève de l’école Saint-Charles, travaillant comme menuisier et membre de la J.O.C. dans les années trente. Pendant la guerre, il subit le STO en Allemagne. Arrêté une première fois puis libéré, il poursuit malgré l’interdiction son apostolat, ce qui lui vaut une déportation au camp de concentration de Zöschen où il meurt le 8 février 1945 des suites de tous les mauvais traitements endurés.

Que ces saints nous aident à raviver en nous la Bonne Nouvelle !

 

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