Accueillir le Royaume de Dieu à la manière d’un enfant

Les évangiles que nous écoutons ces dimanches-ci, alors que nous avançons vers la fin de l’année liturgique nous parlent dans la grande majorité du Royaume des cieux avec ces nombreuses paraboles que le Seigneur utilise pour comparer une réalité complètement au-dessus de nous à celles que nous connaissons mieux : A quoi vais-je comparer le Royaume des cieux ? Le Royaume des cieux est comparable à ... L’une de ces plus belles images c’est celle des enfants : « Celui qui n’accueille pas le Royaume des cieux à la manière d’un enfant n’y entrera pas » (cf. Mc 10, 13-16).
L’occasion de la bénédiction des cartables (1) en début d’année dans les écoles catholiques comme les temps d’éveil à la foi des 3-7 ans nous donne toujours l’occasion de contempler l’attitude des enfants devant le mystère divin, accueillant  » le Royaume de cieux  » tel qu’il se présente à eux.

Au-devant de tout débat de théologie ou de liturgie, nous pouvons continuer à nous rassurer que la  » meilleure part « , c’est vraiment celle de ces enfants et de ces petits qui vivent leur relation à Dieu prioritairement dans la foi et la confiance totale. Pour qui prend le petit moment de contempler un enfant dans une célébration, il ne peut pas lui échapper de s’émerveiller devant son attitude ! Un enfant vit dans la confiance à ceux qui l’entourent. Sa confiance n’a rien d’une vertu, elle est une réalité spontanée et vitale. Pour rencontrer Dieu, le meilleur dont nous disposons, c’est notre cœur d’enfant qui est spontanément ouvert, qui ose demander simplement ce dont il a besoin, qui repose dans la totale confiance en son Dieu.

Dans ce bref passage de l’évangile de Saint Marc, les enfants arrivent vers Jésus, et de toute évidence ce n’est pas au bon moment selon les disciples. Mais Jésus insiste qu’il faille les accueillir puisqu’ils sont là. C’est ainsi qu’il nous faut accueillir la présence de Dieu quand elle se présente, que ce soit au bon moment ou au moment que nous ne trouvons pas bon.

Chaque instant de notre vie est comme une petite paillette appelée à participer à l’avènement du Royaume des cieux dont Dieu veut vraiment nous faire protagoniste.

Accueillons cette grande joie dans la simplicité et la confiance d’un petit enfant.

Damien AYOLA

(1) Bénédiction des cartables :
à l’école Sainte-Anne de Pordic
à l’école Notre-Dame des Noes de Binic
à l’école Notre-Dame de Plérin
à l’école Jean Leuduger de Plérin/Saint-Laurent